Assis là dans le bar
Au milieu de la gare
J'te cherche dans la foule
J'attends que tu déboules…car,

J'ai ma brosse à dents,
Mon slip de « Tarzan »,
Ma liane autour du cou,
J'peux partir n'importe où !
T' as, ton string de « Damart »
Tes collants « léopard »
Ton Wonderbra « chinchilla »
Tes lunettes de « Godzila »

J'ai ma brosse à dents,
Mon slip de « Tarzan »,
Ma liane autour du cou,
J' peux t'em'ener n'importe où !
La panoplie complète
Pour partir faire la fête
Pour s'aérer la tête
Avant que nos plombs pètent !

J'ai ma brosse à dents,
Mon slip de « Tarzan »,
Ma liane autour du cou,
J' peux partir n'importe où !

Où que tu sois Princesse,
Faudrait qu' tu r' mues tes fesses,
Que tu me fasses des signes,
Des appels de détresse, car …

J'ai ma brosse à dents,
Mon slip de « Tarzan »,
Ma liane autour du cou,
J' peux t'em'ener n'importe où !
On partira « hors zone »
Et telle une amazone
Fera que ton corps donne
A moi petit bonhomme !

J'ai ma brosse à dents,
Mon slip de « Tarzan »,
Ma liane autour du cou,
J' peux t'em'ener n'importe où !

Le jour durant, j’ai paradé,
l’œil en émoi et le teint frais,
sous mon habit de paradis,
ma bouche rouge en confetti !
j’avais le rire en bandoulière,
les seins tendus et l'âme fière,
et dans les yeux de ces messieurs,
femme panthère, j’ai lu l’envie !

En quelques gammes, je vous rends femme
et je fais mouche à chaque touche !

Je suis la fée, je suis la vie,
celle qui comme par magie,
de cendrillon fait une reine,
et d’un poisson une sirène !
J ‘allume sur votre visage
d’insoupçonnables paysages
qui vous rendent bien plus jolies
et vous donnent de l’appétit !

En quelques gammes, je vous rends femme
et je fais mouche à chaque touche !

Vous qui n'osez vous maquiller
par crainte d'être femme objet,
mettre couleurs à vos paupières
ourler vos cils d’un  lent mystère !
rendre  vos joues bien veloutées
donner saveur à vos baisers
vous ne savez, sotte bergère,
de quel  plaisir vous vous privez !

En quelques gammes, je vous rends femme
et je fais mouche à chaque touche !

Et lorsqu’après, rideau baissé
la tête grise du soir passé
le corps n’attend plus que l’oubli
dans le secret de votre lit
même si c’ est une corvée
d’enlever poudres et paillettes
il reste encore pour bien rêver
les souvenirs de la conquête !

En quelques gammes, je vous rends femme
et je fais mouche à chaque touche,
En quelques gammes, je vous rends femme
et je fais mouche à chaque touche … !

Des mots écris pour toi,
J'en ai plein mes tiroirs !
Un jour je les dirai,
Avant qu'il soit trop tard !

Trop tôt, peut-être . . .
Jamais trop tard !
Trop tôt peut-être,
Mais va savoir !

Aujourd'hui je m'emballe,
J'écris, je fais le beau,
Il faut que je me calme,
Il est encore trop tôt !

Trop tôt, peut-être . . .
Jamais trop tard !
Trop tôt peut-être,
Mais va savoir !

Trop tôt pour ne pas gâcher,
Juste en un seul instant,
Ces merveilleux moments,
Qu'avec toi je partage !

Trop tôt, peut-être . . .
Jamais trop tard !
Trop tôt peut-être,
Mais va savoir !
Trop tôt, peut-être,
Mais va savoir
Et qui verra . . .
Et qui verra, vivra . . . !
Et qui verra . . .
Et qui verra, vivra . . . !

Tu bouscules ma solitude,
Tu perturbes mes habitudes,
Et tu pénètres par tous mes pores,
Pour m’envahir à bras le corps.

Tu t’attaques à mes remparts,
Tu me ruses comme un renard,
Et tu trouves au fond de moi,
Le chaton qui ronronne pour toi.

Et je cours vers toi
Les bras remplis de fleurs,
Et je cours vers toi
Comme un bouquet de cœurs,
Alors tu t’offres à moi
Pour effacer mes peurs,
Alors tu t’offres à moi
Pour m’ouvrir au bonheur.

Tu t’infiltres dans mes pensées,
Pour occuper toutes mes journées,
Et à petits coups de tes mystères,
Tu traverses mes meurtrières.

Par petites touches de couleurs,
Venant de ta « palette de cœur »,
Tu aquarelles mes terreurs,
Et tu pastelles mes erreurs.

Et je cours vers toi
Les bras remplis de fleurs,
Et je cours vers toi
Comme un bouquet de cœurs,
Alors tu t’offres à moi
Pour effacer mes peurs,
Alors tu t’offres à moi
Pour m’ouvrir au bonheur

Je commençais à déprimer
Depuis qu’ ma femme c’était barrée
Je m’ disais que j’ devais chanter
Si je n’ voulais pas m’ suicider !

J’écrivais des chansons d’amour
Avec des textes plutôt glamour
Mais on joue pas sur du velours
A chanter ça l’ soir dans les bars

En écoutant mon pote « Champon »
Je m’ dis que c’est ça la chanson
Qu’il faut que j’me mette à la mode
Il faut chanter du Rock and roll !

Rock Papy-rock, rock, rock Papy-rock

Faut du temps pour faire un rocker
Le temps me manque mais j'ai le cœur
Et si j'travaille dur, si je m'applique
Je s'rai le King des arthritiques

Rock Papy-rock, rock, rock Papy-rock

Mais je n’ joue pas bien d’ la guitare
Je ne fume jamais de « pétard »
Je me fais pas de « ligne de coc »
Alors comment devenir rock ?

Et je bataille comme un fou,
Dans les oua oua les choubidou
Je me shoote au sirop d’orgeat
Au café noir et aux nanas !

Et je me dis qu’il faut changer
Même si je dois chanter figé
Il faut que j’me trouve des danseuses
Même si elles ne sont pas fameuses !

Rock Papy-rock, rock, rock Papy-rock

Cloclo a eu ses Clodettes
Tino a eu ses Tinettes
Roméo a eu sa Juliette
Pourquoi j'aurais pas mes Trickettes

Rock Papy-rock, rock, rock Papy-rock

Un ballet dans le noir
Les phares sur le boulevard
Moi j’ai du vague à l’âme
Je recherche une dame

Pas une dame d’une nuit
Ni une de compagnie
J’en recherche une bien
Pour suivre le même chemin

Une belle de l’intérieur
Avec des yeux rieurs
Un cœur gros comme « ça »
Qui m’ prendrait dans ses bras

On fera route ensemble
Sans que nos jambes tremblent
On ira très très loin
Cœur, amour dans la main

Un ballet dans le noir
Les phares sur le boulevard
Moi j’ai du vague à l’âme
Et toujours pas de dame

Et dans un an je reviendrai, J'entends le filtre, le papier et la boulette,
J'entends “l'Zico'' qui se fait un “Tarpe'' !
J'entends le filtre, le papier et la boulette,
Je sens le “Joint'' qui se barre en fumée !

Et dans un an je reviendrai
Avec d'la “Beu'' qui sera bon marché !
Et dans un an je reviendrai,
Avec d'la “Beu'' qui nous fera planer !

Une bande d'allumés,
sympas et pas méchant,
Sont entrés dans le champs,
ont volés tous les plans !
Une bande d'allumés,
sympas et pas méchant,
Sont entrés dans le champs,
ont volés tous les plans !

L'hiver viendra, les gars, l'herbe manquera,
On n'aura beau fumer, on ne planera pas !
L'hiver viendra, les gars, l'herbe manquera,
On n'aura beau fumer, on ne planera pas !

J'entends le filtre, le papier et la boulette,
J'entends “l'Zippo'' qui allume un “Tarpe'' !
J'entends le filtre, le papier et la boulette,
Je sens le “Joint'' qui se barre en fumée !

Et dans deux ans je reviendrai …